Chargement des camions, fait!
Caravane de cinq véhicules filant sur la 401, direction Guelph, fait!
Déchargement des camions, fait!
Déballage des boîtes⦠je mây emploie toujours 8 ans plus tardâ¦
Je pouvais maintenant profiter du reste de lâété avec ma femme et notre cher Walter, un cockapoo. Nous avons passé tout lâété à découvrir les merveilles dont recèle le sud-ouest de lâOntario. Au programme : camping, randonnées, pêche, balades en canot et spectacles de magnifiques couchers de soleil sur le lac Huron. Ah oui ! Et beaucoup de « cockapoo sauvage ». Si vous nâavez jamais vu un cockapoo dans son habitat naturel, vous manquez quelque chose. Câest tout simplement majestueux!
Un oubli important
Un mois après mon retour sur les bancs dâuniversité, jâai remarqué que Walter sâadonnait à des séances intenses de grattage dâoreilles et de pattes. Comme il est depuis toujours enclin aux allergies, jâai entrepris le traitement habituel â jâai traité ses oreilles, lui ai fait prendre un bain, puis lui ai administré des antihistaminiques. Mais cette fois, rien ne semblait venir à bout des démangeaisons. Quelque chose ne tournait pas rond. Et puis jâai compris⦠jâavais omis trois mois de traitement contre les puces et le ver du cÅur!
Les démangeaisons excessives de Walter étaient le signe quâil avait des puces, mais ce nâétait pas le seul signe. Sa peau était rouge et irritée. Jâai alors fait appel à mon expérience de médecin vétérinaire : jâai mouillé un essuie-tout que jâai placé sous Walter et jâai secoué son poil. Comme je mây attendais, de minuscules particules noires sont tombées sur lâessuie-tout, passant au rouge brunâtre en quelques secondes⦠des excréments de puces! Au moyen dâun peigne, jâai entrepris de chercher un parasite vivant. Bingo! Lâun dâeux a immédiatement déserté son pelage. Jâai ensuite scruté le coussin favori de Walter et jây ai trouvé de petits Åufs blancs. Jâavais déjà vu des puces auparavant, mais jamais je nâaurais cru être un jour victime dâune infestation.
Le mot quâon redoute tous
Ctenocephalides felis, communément appelé puce du chat. Jâavais devant moi la plus commune des infestations parasitaires du chien et du chat en Amérique du Nord. Jâimagine que Walter a attrapé des puces pendant une de ses expéditions sauvages de lâété. Dans la nature, les puces élisent domicile sur plusieurs espèces différentes, notamment les ratons laveurs, les opossums, les mouffettes, les renards et les coyotes. Des Åufs se trouvant sur les animaux sauvages infestés tombent constamment dans lâenvironnement. Les Åufs ont besoin dâun milieu chaud, humide et sombre pour devenir des puces adultes, qui attendent ensuite patiemment le passage dâanimaux sans méfiance comme notre cockapoo pour sauter dessus!
Les puces survivent en se nourrissant du sang des animaux et des humains. Il sâensuit des démangeaisons intenses et une éventuelle perte de poil causée par les morsures et le grattage fréquents. Certains animaux peuvent développer une allergie aux piqûres de puces (appelée dermatite allergique aux piqûres de puces), qui contribue à lâaggravation des démangeaisons et de lâirritation. Dans les cas extrêmes, votre animal de compagnie pourrait développer une anémie attribuable aux grandes quantités de sang consommées par les puces. Ce qui mâinquiétait vraiment, câétait la possibilité que les puces puissent transmettre des vers plats ou de graves infections bactériennes (p. ex., le typhus) à Walter, qui sont aussi transmissibles aux humains!
Je devais agir rapidement.
Visitez cette article pour savoir comment le Dr Shock a traité le pâtit Walter et ses autres animaux ainsi que les mesures prises par sa famille pour débarrasser la maison des puces.