Ovi : un baume au coeur en ce temps de pandémie

27 décembre 2020

La pandémie a fait remonter la solitude dans plusieurs familles, mais rien comme l’arrivée d’un nouveau membre de la famille pour ramener le sourire sur toutes les lèvres.


La pandémie que l’on vit depuis le mois de mars a motivé plusieurs familles à adopter d’adorables toutous. Les temps libres sont plus fréquents, ce qui laisse plus de temps pour donner de l’amour à ces bêtes. C’est le cas d’Emy et de sa famille qui ont vu en la COVID-19 l’occasion idéale pour adopter un animal. Pour le père d’Emy, avoir un berger australien était un rêve de longue date. Bien qu’il souhaitait attendre l’achat d’un chalet afin que l’animal puisse profiter d’un environnement en nature, la pandémie a précipité les choses : ayant moins d’heures de travail, l’adoption de l’animal de ses rêves n’a pas été une décision difficile à prendre. 

Toutefois, la fin de la première vague a fait reprendre l’achalandage au travail du père d’Emy. Ainsi, c’est davantage elle qui s’occupe du toutou et qui prend soin de bien l’élever. Évidemment, Emy note la distraction que peut représenter son chien lorsqu’elle suit ses cours en ligne à l’Université : « C’est une grande distraction, je suis toujours portée à flatter mon chien plutôt qu’à écouter mes cours. » Toutefois, il ne suffit que de discuter quelques minutes avec elle pour remarquer tout l’amour qu’elle a pour son toutou. 


De l’énergie à profusion


Les bergers australiens sont reconnus pour être des chiens assez énergiques. Et, en plus d’être un berger, Ovi est encore tout jeune, du haut de ses dix mois. Il doit sortir au minimum une fois par jour pour dépenser son trop-plein d’énergie. De plus, comme il est encore en période d’apprentissage, les mauvais coups ne sont pas rares. Par exemple, Emy raconte en rigolant qu’ « Ovi mange toujours [s]es bobettes et [s]es bas ». Aussi, il monte souvent sur la table et sur les comptoirs, soit un élément qui est grandement à travailler. 

Malgré ses quelques manies, Ovi est un chien bien aimé : «Il est tellement beau, même s’il est énervé on l’aime pareil parce qu’il est trop cute, je l’aime trop! Je suis en train de lui apprendre à donner des bisous!», raconte Emy en parlant de son toutou, le sourire aux lèvres. 

Une passion commune pour la randonnée
En plus des cours d’obéissance qu’il suit, Ovi se développe en tant que chien grâce aux nombreuses randonnées qu’il réalise avec sa maîtresse. Comme Emy le raconte, les randonnées auxquelles elle s’adonne avec son animal lui procurent beaucoup de joie. Durant cette période de pandémie, les activités sont très limitées et donc la randonnée lui permet de prendre l’air, tout en laissant son chien apprivoiser la nature et renifler tout ce qu’il croise. À son jeune âge, il est toutefois évident que beaucoup d’éléments sont encore à travailler, mais la randonnée semble rendre Ovi le plus heureux des chiens : « Il se promène avec le popotin qui se dandine et il sent partout. Il tire beaucoup, ce qui me fait souvent tomber, mais c’est à travailler et il semble tellement heureux que c’est devenu mon activité préférée », souligne Emy, presque émue. 


Un toutou attachant
Évidemment, l’arrivée d’Ovi dans la vie d’Emy et sa famille leur remémorera la pandémie toute leur vie. Il n’est pas sans raison que le nom du toutou rappelle le nom de la maladie qui justifie son arrivée aussi rapide dans leur vie. Toutefois, malgré tout le bonheur que leur procure leur nouveau compagnon, Emy souligne l’importance de bien réfléchir avant d’adopter un chien, pandémie ou pas! 

Premièrement, elle aborde l’importance de bien s’informer sur la race de chiens qu’on souhaite adopter. Certaines races demandent plus de temps que d’autres : « Oui, le chien est beau, mais le chien doit aussi sortir marcher une à deux fois par jour, donc il faut s’assurer d’avoir le temps de le faire », souligne-t-elle. 

Malgré tout le temps que demande le dressage d’Ovi, son arrivée dans la famille a été comme un baume au cÅ“ur de tous. Pour Emy, les chiens « c’est comme un rappel qu’on tire du positif de la situation malgré tout, et Ovi, c’est l’aspect positif de notre confinement à nous ». 

Il est évident qu’Ovi ne manque pas d’amour, et à lui voir l’adorable minois, on aurait tous envie de lui en donner encore plus! 

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