La pandémie que lâon vit depuis le mois de mars a motivé plusieurs familles à adopter dâadorables toutous. Les temps libres sont plus fréquents, ce qui laisse plus de temps pour donner de lâamour à ces bêtes. Câest le cas dâEmy et de sa famille qui ont vu en la COVID-19 lâoccasion idéale pour adopter un animal. Pour le père dâEmy, avoir un berger australien était un rêve de longue date. Bien quâil souhaitait attendre lâachat dâun chalet afin que lâanimal puisse profiter dâun environnement en nature, la pandémie a précipité les choses : ayant moins dâheures de travail, lâadoption de lâanimal de ses rêves nâa pas été une décision difficile à prendre.
Toutefois, la fin de la première vague a fait reprendre lâachalandage au travail du père dâEmy. Ainsi, câest davantage elle qui sâoccupe du toutou et qui prend soin de bien lâélever. Ãvidemment, Emy note la distraction que peut représenter son chien lorsquâelle suit ses cours en ligne à lâUniversité : « Câest une grande distraction, je suis toujours portée à flatter mon chien plutôt quâà écouter mes cours. » Toutefois, il ne suffit que de discuter quelques minutes avec elle pour remarquer tout lâamour quâelle a pour son toutou.
De lâénergie à profusion
Les bergers australiens sont reconnus pour être des chiens assez énergiques. Et, en plus dâêtre un berger, Ovi est encore tout jeune, du haut de ses dix mois. Il doit sortir au minimum une fois par jour pour dépenser son trop-plein dâénergie. De plus, comme il est encore en période dâapprentissage, les mauvais coups ne sont pas rares. Par exemple, Emy raconte en rigolant quâ « Ovi mange toujours [s]es bobettes et [s]es bas ». Aussi, il monte souvent sur la table et sur les comptoirs, soit un élément qui est grandement à travailler.
Malgré ses quelques manies, Ovi est un chien bien aimé : «Il est tellement beau, même sâil est énervé on lâaime pareil parce quâil est trop cute, je lâaime trop! Je suis en train de lui apprendre à donner des bisous!», raconte Emy en parlant de son toutou, le sourire aux lèvres.
Une passion commune pour la randonnée
En plus des cours dâobéissance quâil suit, Ovi se développe en tant que chien grâce aux nombreuses randonnées quâil réalise avec sa maîtresse. Comme Emy le raconte, les randonnées auxquelles elle sâadonne avec son animal lui procurent beaucoup de joie. Durant cette période de pandémie, les activités sont très limitées et donc la randonnée lui permet de prendre lâair, tout en laissant son chien apprivoiser la nature et renifler tout ce quâil croise. à son jeune âge, il est toutefois évident que beaucoup dâéléments sont encore à travailler, mais la randonnée semble rendre Ovi le plus heureux des chiens : « Il se promène avec le popotin qui se dandine et il sent partout. Il tire beaucoup, ce qui me fait souvent tomber, mais câest à travailler et il semble tellement heureux que câest devenu mon activité préférée », souligne Emy, presque émue.
Un toutou attachant
Ãvidemment, lâarrivée dâOvi dans la vie dâEmy et sa famille leur remémorera la pandémie toute leur vie. Il nâest pas sans raison que le nom du toutou rappelle le nom de la maladie qui justifie son arrivée aussi rapide dans leur vie. Toutefois, malgré tout le bonheur que leur procure leur nouveau compagnon, Emy souligne lâimportance de bien réfléchir avant dâadopter un chien, pandémie ou pas!
Premièrement, elle aborde lâimportance de bien sâinformer sur la race de chiens quâon souhaite adopter. Certaines races demandent plus de temps que dâautres : « Oui, le chien est beau, mais le chien doit aussi sortir marcher une à deux fois par jour, donc il faut sâassurer dâavoir le temps de le faire », souligne-t-elle.
Malgré tout le temps que demande le dressage dâOvi, son arrivée dans la famille a été comme un baume au cÅur de tous. Pour Emy, les chiens « câest comme un rappel quâon tire du positif de la situation malgré tout, et Ovi, câest lâaspect positif de notre confinement à nous ».
Il est évident quâOvi ne manque pas dâamour, et à lui voir lâadorable minois, on aurait tous envie de lui en donner encore plus!