Comment Roxy a fait grandir Myriam et sa famille

9 novembre 2019

Myriam Roy a eu des chiens toute sa vie. Dans son entourage, elle était «la fille qui était bonne avec les chiens». Jusqu’à ce qu’elle rencontre Roxy...

Quand les deux enfants de Myriam ont eu 6 et 12 ans, elle s’est rendu compte que ses petits grandissaient sans chien. «À force d’attendre les conditions idéales, on était en train de passer à côté de cette complicité qui unit un enfant à son chien. Quand tu es petit, un animal de compagnie, ça partage ton jardin secret. C’est toujours content d’être avec toi. C’est un modèle de relation qui est sain : tu ne te chicanes pas avec ton animal, il ne te trahit pas, il ne te fait pas faux bond. Il t’accompagne dans tes aventures.»


Roxy, la chienne secourue, et la première border collie qui a semé chez Myriam la passion pour cette race, l’agilité et le comportement canin.


Alors qu’elle gardait l’œil ouvert en vue d’une éventuelle adoption, Myriam est tombée amoureuse d’une border collie de 5 mois à vendre… dans une vitrine! Elle est rentrée à la maison pour réfléchir, sachant qu’il s’agissait d’une race qui demandait beaucoup d’exercices et de soins. Quand elle revenue pour l’adopter, la petite était partie. «Je suis rentrée déçue», se souvient-elle.


« Mais quelques mois plus tard, je l’ai revue sur Kijiji! Elle avait été récupérée pour être revendue à profit. C’est horrible! Je suis allée la chercher, malheureusement, le mal était fait. Elle était cassée, elle avait l’âme brisée. Pauvre Roxy! Trop de temps passé sans affection et sans apprentissage a sapé sa confiance aux humains. On a eu besoin d’énormément de patience pour la récupérer. »


Même si ce sont des chiens actifs, à la maison, ils sont très tranquilles.


Pour aider la chienne, la famille a adopté Z, un berger australien qui lui a appris beaucoup de bons comportements canins. «On l’a d’ailleurs surnommé “son psychologue”. On s’est aussi inscrits à des cours d’agilité avec Roxy». Elle avait 9 ans quand l’arthrite s’est immiscée dans sa vie, la forçant à cesser les compétitions. Mais Myriam, elle, avait besoin de poursuivre.


Sortie quotidienne du trio très actif au terrain vague près de la maison. Dès l’âge de 2 mois, Moonlight a appris à être détaché pour courir librement et jouer au frisbee.


C’est pourquoi elle a adopté Moonlight. «Moon, c’est la suite de notre histoire d’amour avec les border collie. Ils nous ont faits grandir grâce à leur résilience. On a tous fait des apprentissages dans cette aventure : ce que la persévérance peut rapporter. Ce que la patience nous fait gagner. Et à quel point bien faire les choses peut rendre heureux. Ce sont loin d’être de vains enseignements, surtout pour nos enfants.»


Photos : Collection personnelle