Je dois vous lâavouer: Walter, mon cockapoo, a une influence énorme sur ma vie et celle de ma famille. Il veille à ce que jâatteigne mes 10 000 pas quotidiens. Il nous aide à inculquer le sens des responsabilités à nos enfants. Il nous couvre dâun amour inconditionnel chaque fois que nous traversons le cadre de porte et nous réconforte lorsque nous sommes malades ou tristes. Walter, câest un bon chien.
Je suis loin dâêtre le seul à avoir constaté les nombreux avantages à posséder un animal de compagnie. En effet, les recherches sur le lien particulier entre lâhumain et les animaux ont révélé que leur présence au sein de la famille apporte non seulement de nombreux bienfaits émotionnels, mais aussi des impacts positifs sur la santé physique.
Les animaux à fourrure bénéfiques aux nourrissons?
Une étude canadienne, réalisée entre 2009 et 2012, a étudié les bénéfices dâun animal de compagnie sur la santé des nourrissons. Cette recherche a suivi 746 femmes enceintes et leur bébé, dont lââge variait entre trois et quatre mois. Environ la moitié dâentre elles nâavaient pas dâanimal de compagnie, tandis que lâautre moitié possédait le plus souvent un chat ou un chien. Les analyses se sont particulièrement attardées sur les «bonnes» et «mauvaises» communautés bactériennes du tube digestif des nouveau-nés, durant et après la grossesse.
Après avoir tenu compte des autres facteurs influençant le microbiome du nourrisson (ex.: ethnie, statut socio-économique, historique de traitements d'antibiotiques, fratrie), les chercheurs ont noté des résultats étonnants chez les sujets dont la famille avait un animal de compagnie. Selon leurs observations, le tube digestif de ces nouveau-nés comptait davantage de «bonnes» bactéries, comparativement à lâautre groupe.
Lâexposition aux animaux a aussi réduit la présence de bactéries indésirables dans le microbiome de lâintestin. Cette observation a été repérée autant chez les nouveau-nés mis au monde naturellement que ceux ayant reçu des antibiotiques à la naissance.
Des recherches prometteuses
à lâinstar de la plupart des recherches en développement, ces résultats doivent être interprétés avec prudence. Bien que ces nouveaux-nés bénéficiaient dâune présence accrue du microbiome lié au faible taux dâobésité et de maladie allergique, on ne sait pas si cette condition aura un impact significatif plus tard dans leur vie. Puisque le projet est toujours en cours, nous devrions bientôt avoir des réponses à nos questions.
Cette étude démontre non seulement les effets positifs des animaux sur notre santé émotionnelle et psychologique, mais elle pourrait également servir de fondation à un apprentissage plus poussé sur les manières dont les animaux - comme mon Walter - changent nos vies pour le mieux.