L'histoire d'une amitié véritable avec un oiseau

24 mai 2019

Dès l'instant où le petit Coco s'est perché sur l'épaule de notre collaborateur, la connexion entre l'homme et l'oiseau était évidente.


Par le passé, j'ai tissé des liens forts avec mes chats — et même avec le chien de mon père. Mais jamais je n'aurais pensé que c'était possible avec des oiseaux. J'avais l'impression qu'ils étaient différents, pas vraiment du genre à s'entendre facilement avec les humains. Nous et notre propension à être attirés par des êtres poilus à quatre pattes!


Ô combien j'avais tort.


Ma femme a toujours eu des atomes crochus avec notre premier gris d'Afrique, Nikki. Mais il ne faisait pas confiance aux hommes. Bien que Nikki ait fini par m'accepter, à vrai dire, nous ne nous sommes jamais bien entendus. Mais tout a changé le jour où, à l'animalerie, alors que je voulais acheter des gâteries de Noël pour Nikki, j'ai rencontré un petit perroquet jaco de quatre mois. Dès le moment où il s'est perché sur mon épaule, notre destin était scellé. J'en ai été épris. Après quelques semaines à aller au magasin chaque jour, la force de notre lien était évidente et nous avons ramené Coco à la maison.


C'était il y a 18 ans.


La loi de l'attraction
Pendant que je travaille dans mon bureau à la maison, Coco ne reste jamais tranquillement sur son perchoir. Non, il sort de sa cage, marche jusqu'à mon bureau et saute sur moi. Il gravite invariablement vers ma personne, et peu importe combien de fois je le remets sur le sommet de sa cage ou sur son perchoir, en quelques minutes, le voilà de retour à mes côtés !


Ka-boom ! Woo-hoo ! Whoop !
Coco est un expert des vocalises et il adore imiter les sons que je fais. « Ka-boom ! » est vite devenu son expression préférée, depuis que nous avons écouté un vieux dessin animé de Jonny Quest. Il lance des « Woo-hoo ! » en imitant la voix de Homer Simpson, mais seulement quand mon équipe gagne alors qu' on regarde un match à la télé ! Il aime aussi grimper l'escalier et lancer des jouets en peluche jusqu'en bas, s'exclamant « Whoop ! » chaque fois, et attendant que je les lui relance. Et nous avons nos chansons spéciales, comme You won't see nothing like the Mighty Coco Puff, sur l'air de Quinn the Eskimo par Manfred Mann, et Coco Puff, inspiré de la chanson thème de Roger Ramjet.


Une réelle empathie
Le lien qui nous unit va bien au-delà des jeux et des chansons. Coco semble reconnaître les moments où je ne suis pas dans mon assiette. Ces derniers temps, j'ai eu des problèmes avec un genou et je boite. J'ai appris que j'aurai besoin d'une intervention chirurgicale. Coco a l'air de comprendre. Il vole jusque sur mon genou comme pour me remonter le moral et pousse des gémissements d'affliction : « Oooahhh ! »


En fin de soirée, on dirait que Coco ne voudrait pas être ailleurs que perché sur mon genou, sur un pied, somnolant, les yeux fermés, la tête tournée, le bec enfoncé dans ses plumes pendant que je regarde la télé. Je ne sais pas qui, de Coco ou moi, aime le plus ces moments. À mon avis, il n'y a pas de sentiment au monde qui peut égaler celui d'avoir la confiance d'un oiseau, une confiance assez grande pour qu'il se sente en sécurité quand il dort sur un pied, perché sur mes genoux.


Chaque jour est une aventure
Avec Coco, chaque jour est rempli d'amour et d'aventures. Il y a toujours un nouveau jeu à inventer, un nouveau jouet à tester, un nouveau défi à lancer. Et si je n'initie pas les choses, Coco le fera — c'est la vraie nature de notre relation.


Photo de couverture : Coco savoure une collation sur l'épaule de John.
Galerie: Le quotidien de Coco à la maison.
Crédit photos: Collection personnelle.

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