Être ou ne pas être un Pawsie?

31 mai 2019

Vous souvenez-vous du moment où vous avez eu votre premier contact avec un animal de compagnie? C'est peut-être à cet instant que vous êtes devenu un Pawsie.


Ma mère biologique a grandi au sein d'une famille monoparentale, dans une ferme de patates de l'Île-du-Prince-Édouard, où la priorité était de nourrir 10 enfants. Si un animal voulait vivre là, il devait savoir se rendre utile. J'ai connu celle qui m'a mise au monde (et que j'appelle avec tendresse ma mère bio) à l'âge adulte. J'y reviendrai.


J'ai été adoptée. Dans ma culture, les animaux font partie de la famille. Ma mère a sauvé plusieurs chats de l'abandon malgré les allergies de mon père. On a élevé des perruches qui possédaient tout un vocabulaire! On a eu une vache nommée Jacqueline qui veillait au feu de camp… Et on a élevé des chiens qui ont marqué les époques.


J'ai souvenir d'être sur la banquette arrière, dans la vieille Falcon rouge de mon père, alors qu'on rentrait à la maison avec mon premier chiot. Je n'avais pas tout à fait quatre ans. J'en avais presque 17 lorsque nous avons dû lui dire adieu. Je n'ai aucun souvenir d'enfance duquel Péké ne fait pas partie.


J'ai eu des chiens toute ma vie. Des mâles, des femelles. Des chiens de chasse, des chiens de race. Quelques bâtards, un attardé, une agressive, une parfaite et un grand abandonné. Ce dernier est décédé prématurément, cinq semaines avant le lancement de Pawsie. Il avait l'âge d'être au sommet de sa forme quand il a reçu un diagnostic de cancer généralisé. Et quand moi, j'ai reçu un ticket pour un grand tour de manège dans le vide.


Récemment, ma mère bio, qui est « zéro Pawsie » mais ultra sensible, a cherché à comprendre ma peine. « Est-ce que vous aimez votre animal autant que vous aimez un humain? » Avec sa question, elle divisait soudain le monde en deux.


Dans le fond, s'occuper d'un animal, c'est faire preuve de bienveillance. C'est prendre soin, une notion qui nous est chère, chez Pawsie. Avec le temps, on se rend compte que l'animal qu'on a protégé finit, lui aussi, par prendre soin de nous. Et si l'amour naissait ainsi?


Mon dernier chien, pour des raisons qui font partie de son histoire de vie, s'est avéré le plus difficile à aimer. Il était accaparant, parfois épuisant, tant il avait besoin de moi. Pour cette raison sans doute, je l'ai aimé plus intensément que tous les autres.


Comme tous mes proches, ma mère bio s'est montrée affectée par cette mort soudaine. Je sais que cette peine l'a prise par surprise. C'est cette même mère, la zéro Pawsie, que j'avais entendue « discuter » avec mon canin, un matin, l'été dernier, alors que nous passions des vacances chez elle, à la mer, et qu'elle se croyait seule avec Toutou. Ce chien a été le premier au monde à la toucher droit au cœur.


Ce qui me fait dire que le monde se divise bel et bien en deux. Les Pawsies, et ceux qui s'ignorent. La bonne nouvelle, c'est que Pawsie.ca est conçu pour tous.


Bonne balade!


Votre Pawsie en chef,
Josée

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