à Moscou
Superstition russe - à Moscou, à la station de métro Place de la Révolution, le museau en bronze du chien des garde-frontières est usé à force dâêtre caressé. Ce sont dâabord les étudiants qui ont instauré cette tradition: toucher le nez du chien avant ses examens était un gage de réussite. Puis la coutume sâest répandue chez tous les Moscovites qui, aujourdâhui, flattent systématiquement son museau quand ils passent devant la sculpture.
à Chicago
Des amis dans la ville - à Chicago, une unité canine en fibre de verre multicolore honore les policiers de la capitale. Ces statues ont été commandées à des artistes locaux et les profits ont été remis sous forme dâaide financière aux familles des policiers tués dans lâexercice de leurs fonctions. Une partie des fonds a aussi été distribuée à PAWS Chicago afin de soutenir son programme de stérilisation. En plus de desservir de bonnes causes, ces sculptures bigarrées égayent merveilleusement la ville!
à Montréal
Les chiens de la Place dâArmes - La statue dâun ancien notable de la ville, Lambert Closse, et de sa célèbre chienne immortalise ce duo emblématique de lâhistoire québécoise. On se rappelle que lâanimal, nommée Pilotte, avait sauvé Montréal dâune attaque des Iroquois en les débusquant lors dâune promenade. On peut admirer les deux comparses devant la basilique Notre-Dame.
à New York
La course au sérum - Lâhistoire se déroule en 1925, alors que la ville de Nome, en Alaska, est aux prises avec une épidémie de diphtérie. Plusieurs attelages se relaieront alors pour transporter le vaccin nécessaire à contrer lâépidémie. La légende veut que Balto ait été le chien de tête du dernier relais. Cet exploit canin, baptisé «La course au sérum», a inspiré une sculpture de Balto, aujourdâhui installée à Central Park.
Tokyo
La fidélité incarnée â Tous les matins, Hachikò, un chien de race akita, accompagnait son propriétaire à la gare de Shibuya, et revenait lây chercher en fin de journée. En 1925, lâhomme de 53 ans nâest pas rentré, ayant décédé subitement durant la journée. Hachikò lâaurait attendu à cet endroit jusquâà sa propre mort, soit pendant 10 ans. LâUniversité dâagriculture et de technologie de Tokyo a édifié il y a quatre ans une troisième statue illustrant les deux amis. Le fidèle animal est enterré à côté de la tombe de son maître.
Aux Pays Basque
Le gardien du musée - Aux portes du Musée dâart moderne et contemporain Guggenheim Bilbao, lâartiste américain Jeff Koons a érigé une oeuvre nommée Puppy, représentant un west highland terrier géant. Le chien haut de 12 mètres est composé de fleurs piquées dans sa structure dâacier inoxydable, qui sont renouvelées à chaque saison. Entouré de visiteurs venus de partout dans le monde, Puppy inspire lâassiduité (en raison du défi à assembler lâÅuvre) mais aussi le lâcher-prise, puisque les fleurs qui poussent modifient les formes du chien au cours de la saison.
à Edimbourg
Le gardien du cimetière - En Ãcosse, au cimetière Greyfriars, on peut se recueillir sur la tombe de Bobby, petit skye terrier mort en 1872. Lâanimal a lui-même veillé sur la tombe de son maître pendant 14 ans, se refusant à quitter les lieux. Comme dans le cas de lâakita japonais, ce sont les résidents, émus, qui venaient le nourrir. On peut aujourdâhui flatter le museau de sa statue au sud du pont George IV, où lâanimal est enterré. Bobby, comme les chiens les plus fidèles, est devenu la vedette de plusieurs livres et films.