Des structures à l'effigie des chiens les plus célèbres du monde

26 février 2020

Un peu partout sur le globe, les statues canines se font tirer le portrait par les touristes. Mais surtout, elles racontent des histoires touchantes.


À Moscou
Superstition russe -
À Moscou, à la station de métro Place de la Révolution, le museau en bronze du chien des garde-frontières est usé à force d’être caressé. Ce sont d’abord les étudiants qui ont instauré cette tradition: toucher le nez du chien avant ses examens était un gage de réussite. Puis la coutume s’est répandue chez tous les Moscovites qui, aujourd’hui, flattent systématiquement son museau quand ils passent devant la sculpture.


À Chicago
Des amis dans la ville
- À Chicago, une unité canine en fibre de verre multicolore honore les policiers de la capitale. Ces statues ont été commandées à des artistes locaux et les profits ont été remis sous forme d’aide financière aux familles des policiers tués dans l’exercice de leurs fonctions. Une partie des fonds a aussi été distribuée à PAWS Chicago afin de soutenir son programme de stérilisation. En plus de desservir de bonnes causes, ces sculptures bigarrées égayent merveilleusement la ville!


À Montréal
Les chiens de la Place d’Armes -
La statue d’un ancien notable de la ville, Lambert Closse, et de sa célèbre chienne immortalise ce duo emblématique de l’histoire québécoise. On se rappelle que l’animal, nommée Pilotte, avait sauvé Montréal d’une attaque des Iroquois en les débusquant lors d’une promenade. On peut admirer les deux comparses devant la basilique Notre-Dame.


À New York
La course au sérum -
L’histoire se déroule en 1925, alors que la ville de Nome, en Alaska, est aux prises avec une épidémie de diphtérie. Plusieurs attelages se relaieront alors pour transporter le vaccin nécessaire à contrer l’épidémie. La légende veut que Balto ait été le chien de tête du dernier relais. Cet exploit canin, baptisé «La course au sérum», a inspiré une sculpture de Balto, aujourd’hui installée à Central Park.


Tokyo
La fidélité incarnée –
Tous les matins, Hachikò, un chien de race akita, accompagnait son propriétaire à la gare de Shibuya, et revenait l’y chercher en fin de journée. En 1925, l’homme de 53 ans n’est pas rentré, ayant décédé subitement durant la journée. Hachikò l’aurait attendu à cet endroit jusqu’à sa propre mort, soit pendant 10 ans. L’Université d’agriculture et de technologie de Tokyo a édifié il y a quatre ans une troisième statue illustrant les deux amis. Le fidèle animal est enterré à côté de la tombe de son maître.


Aux Pays Basque
Le gardien du musée -
Aux portes du Musée d’art moderne et contemporain Guggenheim Bilbao, l’artiste américain Jeff Koons a érigé une oeuvre nommée Puppy, représentant un west highland terrier géant. Le chien haut de 12 mètres est composé de fleurs piquées dans sa structure d’acier inoxydable, qui sont renouvelées à chaque saison. Entouré de visiteurs venus de partout dans le monde, Puppy inspire l’assiduité (en raison du défi à assembler l’œuvre) mais aussi le lâcher-prise, puisque les fleurs qui poussent modifient les formes du chien au cours de la saison.


À Edimbourg
Le gardien du cimetière
- En Écosse, au cimetière Greyfriars, on peut se recueillir sur la tombe de Bobby, petit skye terrier mort en 1872. L’animal a lui-même veillé sur la tombe de son maître pendant 14 ans, se refusant à quitter les lieux. Comme dans le cas de l’akita japonais, ce sont les résidents, émus, qui venaient le nourrir. On peut aujourd’hui flatter le museau de sa statue au sud du pont George IV, où l’animal est enterré. Bobby, comme les chiens les plus fidèles, est devenu la vedette de plusieurs livres et films.

Panier

Votre panier est vide.