BONNE FÊTE, chère SPCA!

10 juin 2019

« On les défend bec et ongles. Depuis 150 ans. » C'est un des slogans que la SPCA de Montréal a mis de l'avant pour fêter un siècle et demi de défense des droits des animaux.


Fondée en 1869 en plein Quartier latin à l'époque, la Société protectrice des animaux de Montréal est le plus vieil organisme voué à la défense de nos compagnons au Canada. Il existe plusieurs autres SPCA dans le monde, voire au pays, mais elles sont toutes indépendantes les unes des autres. L'organisme de Montréal, lui, reçoit cinq fois plus de chats que de chiens, mais il s'occupe aussi de poules, de moutons, de tortues, de rongeurs et d'autres espèces animales dans le besoin.


400


C'est la quantité de chevaux par heure qui circulaient sur la rue Saint-Antoine à Montréal, à la fin du 19e siècle. La SPCA a d'abord été fondée dans le but d'améliorer le sort de ces animaux. Elle est récemment parvenue, après des luttes acharnées, à faire interdire les calèches tirées par des chevaux dans les rues de Montréal. L'organisme remettra aux propriétaires une compensation financière de 1000$ pour chacun de leurs chevaux et placera les bêtes, qui ont connu une dure existence, dans des familles où elles profiteront d'une douce retraite.


97 500


Ce chiffre représente la quantité de chats et de chiens que la SPCA recueillait en 1955, apprend-on dans Au nom des animaux : histoire de la SPCA de Montréal. En 2018, ce nombre était de 6 790, soit environ 93 % de moins.


10 000


C'est la quantité d'animaux, toutes espèces confondues, que l'organisme accueille, soigne, stérilise et nourrit en moyenne chaque année. « Ça semble beaucoup, mais c'est moins qu'il y a 20 ou même 10 ans, précise Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA. Je regardais des reportages des années 90 sur la quantité d'animaux qui étaient amenés ici et le taux d'euthanasie qui était alors énorme. Maintenant, les gens sont plus responsables. Ils font stériliser leur animal et achètent moins de chatons dans les animaleries sur un coup de tête. Ça donne espoir. »


10 %


C'est le taux d'euthanasie de la SPCA, l'un des plus bas depuis sa fondation. « Chez les chiens, c'est encore moins, autour de 5 à 6 %, souligne Mme Desaulniers. Nous n'euthanasions que les animaux qui souffrent de graves problèmes de santé ou de comportement. C'est miraculeux pour un organisme comme le nôtre, car nous ne refusons aucun animal, contrairement à d'autres refuges qui peuvent choisir de ne pas en prendre un, parce qu'il ne semble pas adoptable. »


40


C'est le nombre de petites bêtes qui sont stérilisées chaque jour au refuge, dans le cadre du programme Mittens, qui permet aux personnes démunies de mieux prendre soin de leur compagnon et de limiter ainsi la surpopulation.


2 360


C'est le nombre de bêtes sauvages qui ont été amenées au refuge l'an dernier. « Notre volonté, c'est de traiter les animaux également, peu importe l'espèce, indique Mme Desaulniers. Nous réussissons à trouver des foyers même aux animaux de ferme, mais pour les ratons laveurs, les écureuils, les pigeons, les ressources sont limitées. On réussit à en sauver pas mal, mais c'est un gros enjeu. »


0


C'est le nombre de subventions gouvernementales que la SPCA reçoit chaque année. « Nous avons un contrat avec le MAPAQ pour l'inspection des animaux et un autre avec certains arrondissements de la Ville pour le service animalier, mais il nous coûte plus cher d'offrir ces services que ce qu'ils nous rapportent, souligne la directrice générale de l'organisme. Les soins médicaux, le travail de réhabilitation, de défense des animaux, les soins palliatifs… tout est à nos frais. C'est pourquoi nous devons faire appel à générosité des gens et à des bénévoles. »


Crédit photo : SPCA de Montréal

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